Qui sommes-nous ?

Qui sommes-nous ?

Bienvenue sur lespoppies.fr

Nous sommes deux femmes, Christine et Marie-Odile, chacune propriétaire d’un appartement de la Résidence Les Poppies. Nous avons en commun le sens de l’hospitalité, un attachement aux produits du terroir, et nous avons envie de vous le faire partager.

Nous savons que vous venez de loin pour rendre hommage à tous ces héros, si jeunes pour la plupart, qui ont donné leur vie pour notre liberté, sans nous connaître, sur une terre qu’ils foulaient pour la première fois.

Quelle plus grande preuve de courage, d’humanité et de générosité ?

Nous sommes très émues et reconnaissantes, conscientes de tous ces sacrifices.

Aussi, nous avons à cœur de rendre votre séjour agréable, et de vous recevoir comme des amis.

Pour nous contacter : contact@lespoppies.fr

Pourquoi ce site internet ?

Tout a commencé par une simple question :

Pourquoi enrichir les plateformes de réservation, au lieu de chouchouter nos clients ?

Nous pensons que les services d’hébergement sont rendus :

1/ Par les propriétaires, qui mettent à votre disposition des logements de qualité et bien équipés

2/ Par les personnes qui vous accueillent, qui entretiennent les logements, et font tout pour que votre séjour se passe bien

Restez un jour de plus avec les frais économisés !

Notre site nous permet de ne pas avoir d’intermédiaires qui vous facturent des frais, souvent l’équivalent d’une journée de location, pour un séjour d’une semaine.

Un service inégalé pour vous :

1/ Calme et confort : nous vous offrons un service de qualité dans des appartements qui n’ont rien à envier aux plus beaux hôtels de la côte normande.

2/ Centralisation des informations : préparez tranquillement votre programme grâce à notre guide touristique. Une répartition par secteur et par centre d’intérêt, pour faciliter l’enchaînement de vos visites.

3/ Votre sérénité : nous sommes à votre disposition pour organiser votre séjour et réserver vos activités.

Notre charte

1/ Vous êtes au centre de nos préoccupations : nous assurons un nettoyage renforcé en prévention du coronavirus, et nous laissons une journée de carence entre chaque location. Cela vous donne la possibilité d’arriver plus tôt et de partir plus tard.

2/ Notre équipe est investie et à votre écoute, pour vous apporter un service personnalisé.

3/ Nous mettons en valeur les petits producteurs et les restaurants qui misent sur la qualité.

4/ Nous favorisons la découverte de notre région, son patrimoine culturel et son histoire.

5/ Nous veillons à votre tranquillité, et n’acceptons aucun comportement inadapté ou irrespectueux.

6/ Votre avis nous est précieux, et nous nous engageons à améliorer chaque point que vous pourriez nous signaler.

L'histoire du Domaine

Le Domaine était une ancienne ferme, qui a été rachetée en 2001 par Patrick Le Nôtre.

Avec son épouse, Véronique, ils ont commencé par la création de l’hôtel-restaurant de L’Hostréière, puis en 2009, a débuté la transformation des bâtiments de ferme en appartements spacieux et confortables. La décoration et l’ameublement ont  été réalisés par Véronique, don le goût sûr continue à nous inspirer aujourd’hui lorsque nous réalisions de nouveaux aménagements. Ainsi est née la résidence Les Poppies, résidence de Tourisme Classée.

Brillant financier, Patrick était un bon vivant qui avait aussi des valeurs d’accueil et de partage. Bien souvent, nos rendez-vous ou Assemblées Générales se terminaient par un restaurant. Il était très attaché au patrimoine, et possédait une collection de vieilles cartes postales sur Colleville-sur-Mer et ses environs, avant les bombardements.

Amateur d’art, il nous avait un jour confié être le dernier Vicomte, de la famille du célèbre jardinier de Louis XIV. Peu de gens le savaient car il cultivait la discrétion. Il avait par exemple décliné l’invitation à la remise du prix international André Le Nôtre, fondé en 2013, pour les 400 ans de sa naissance.

Patrick nous a quittés en juillet 2019 à l’âge de 64 ans.

Sensible et passionné d’histoire, il avait choisi le nom « Les Poppies »  en hommage au poème de John McCrae.

John McCrae

Sens et histoire des Poppies : issu d’un poème écrit en 1915 par John McCrae, un médecin et poète canadien, Lieutenant-Colonel de la Canadian Expeditionary Force.

Contexte d’écriture de ce poème :

Au printemps 1915, il fait partie des troupes engagées dans la deuxième bataille d’Ypres, ville belge située en Flandre, victimes de l’une des premières attaques chimiques lancées par l’armée allemande. De fait, le 22 avril 1915, les positions tenues par les forces canadiennes sont attaquées à la bertholite (chlore à l’état gazeux). Les forces allemandes ne parviennent toutefois pas à enfoncer les lignes de défense, malgré deux semaines d’intenses combats. Dans une lettre à sa mère, McCrae qualifie la situation de « cauchemardesque » : « Pendant dix-sept jours et dix-sept nuits, nul d’entre nous n’a eu la chance de pouvoir enlever ses vêtements ou même de se déchausser, ou alors de façon très exceptionnelle. Pendant tout le temps où j’ai été éveillé, les bruits d’obus et de fusils ne nous ont jamais accordé plus de 60 secondes de répit… avec toujours dans un coin d’esprit la vision des morts, des blessés, des mutilés, et la terrible crainte de voir les lignes de défense lâcher face à l’ennemi7 ». C’est lors de cette bataille que McCrae est touché par la perte d’un frère d’armes, Alexis Helmer, tué le 2 mai. Il prend en charge les funérailles de son ami et constate alors à quel point les coquelicots (Papaver rhoeas) poussent vite sur les tombes des soldats tombés lors de la bataille. Le lendemain, il compose le poème, assis à l’arrière d’une ambulance.

https://fr.wikipedia.org/wiki/In_Flanders_Fields

Poème version française

 

Dans les champs de Flandre, les coquelicots fleurissent
Entre les croix qui, une rangée après l’autre,
Marquent notre place; et dans le ciel,
Les alouettes, chantant valeureusement encore, sillonnent,
À peine audibles parmi les canons qui tonnent.

Nous, les morts, il y a quelques jours encore,
Nous vivions, goûtions l’aurore, contemplions les couchers de soleil,
Nous aimions et étions aimés; aujourd’hui, nous voici gisant
Dans les champs de Flandre.

Reprenez notre combat contre l’ennemi:
À vous, de nos mains tremblantes, nous tendons
le flambeau; faites-le vôtre et portez-le bien haut.
Si vous nous laissez tomber, nous qui mourons,
Nous ne trouverons pas le repos, bien que les coquelicots fleurissent

André Le Nôtre

André Le Nôtre avait eu 3 enfants, mais tous sont morts jeunes. Il avait donc adopté ses neveux et nièces.

Louis XIV l’avait surnommé « le Bonhomme Le Nôtre », tant il était simple et jovial. Le roi l’avait connu enfant, car André Le Nôtre était de 25 ans son aîné, de ce fait, ils cultivaient une complicité taquine.

Pour vous donner une idée du personnage, en dehors de son œuvre, une anecdote est arrivée jusqu’à nous :

Ayant appris sa présence à Rome, le pape Innocent XI demanda à rencontrer André Le Nôtre. Selon Saint-Simon, le pape voulait lui confier le tracé des jardins pontificaux. À la fin de leur entrevue, André Le Nôtre déclara « Je ne me soucie plus de mourir puisqu’à présent j’ai devisé familièrement avec les deux plus grands hommes du monde, Votre Sainteté et le Roi mon maître ». Le pape répondit « Votre roi est un grand prince victorieux, moi je ne suis qu’un pauvre prêtre. Il est encore assez jeune, moi je suis vieux ». Le jardinier rétorqua « Mon révérend Père, vous vous portez bien, vous enterrerez tout le Sacré Collège ». Les deux hommes éclatèrent de rire et, sous le coup de l’émotion, Le Nôtre embrassa sur les deux joues le pape avant de faire une bise à sa mule. Le duc de Créquy paria avec le roi Louis XIV mille louis que cette scène était une baliverne ; il perdit son pari. Cela confirme le surnom du jardinier « le Bonhomme Le Nôtre »

André Le Nôtre fut anobli en 1675 par Louis XIV, de l’ordre de Saint-Michel, dont le siège était à l’abbaye du Mont-St-Michel, et en 1681, de l’ordre de St Lazare. Quand Louis XIV lui imposa des armoiries, André Le Nôtre se moqua en disant qu’il avait  déjà « trois limaçons couronnés d’une pomme de chou avec une bêche et un rateau. »

Le roi lui fit composer un blason de « sable à un chevron d’or accompagné de trois limaçons d’argent »

Voir la Page 185 du Registre n° 23 de l’Armorial Général de France (1696-1711) établi par Charles René d’Hozier  – où sont regroupés tous les Officiers Jardiniers du roi Louis XIV

André le Nôtre vécut jusqu’à 87 ans, l’église Saint Roch à Paris abrite son tombeau.

Une épitaphe adossée à un pilier lui rend un hommage appuyé.

Voir la plaque

https://fr.wikipedia.org/wiki/André_Le_Nôtre

https://andrelenotre.com/